Étudiante en master de sociologie (parcours analyse des sociétés contemporaines) à Lyon 2.
Mon mémoire porte sur le renforcement du plafond de verre par le numérique. Tu as le sentiment que ton ordinateur t’empêche d’avoir tes diplômes ? J’ai des hypothèses !
Je cherche à communiquer de la manière la plus accessible possible. Retours constructifs bienvenus !
Mon avatar est une photo prise par Juliette Mono. Dites-moi s’il vous met mal à l’aise (contact visuel) et je le changerai.
C’est de ma faute, je suis étudiante en sociologie, j’ai l’habitude de parler de ce genre de choses en cours, où on accorde beaucoup d’importance à la valeur de nos preuves. Je ne voulais pas dénigrer ton intérêt pour ce sujet, je n’y connais rien, et je n’ai pas de commentaire à émettre dessus.
Pardon, je crois qu’on s’est mal compris, tu parlais de « preuves », je voulais juste te dire que la fréquence à laquelle un fait divers est rapporté dans la presse ne prouve rien statistiquement sur ce fait divers en lui-même (mais peut permettre de prouver des choses concernant sa couverture médiatique), par contre ils peuvent capter ton intérêt et t’amener à chercher des preuves.
Données ou pas, tu te bases sur des faits divers sélectionnés par une ligne éditoriale, c’est-à-dire, statistiquement parlant, sur du vent.
Non, je prends l’exemple des chercheur·euses car ça montre bien que les flux RSS sont une technologie efficace, sensiblement plus que le microblog.
Après bien sûr, ça dépend des besoins et des usages, mais l’OP n’a pas demandé si sa copine avait besoin de flux RSS, donc cette remarque me paraît déplacée puisque l’on ne connaît justement pas ce qu’il sait de sa femme et de son mode de vie. Ce n’est pas une réponse à sa question et il n’y a aucun lieu de présumer qu’il ait posé une mauvaise question.
Les flux RSS sont aussi un très bon outil militant, par exemple j’ai les flux de Rebellyon, grosso modo l’équivalent lyonnais d’Indymedia, et je me tiens au courant des manifs, rassemblements, etc. de cette manière.
Comme je le disais ça dépend de son mode de vie et évidemment de ses besoins, et l’OP les connaît, pas nous. Dire aux gens quoi faire au lieu de mettre à leur disposition des informations leur permettant de faire leurs propres choix est généralement une mauvaise pratique, un manque de confiance en autrui. Je pense que l’OP peut informer sa conjointe que des logiciels et des flux existent sans être obligé de la manipuler ou de la forcer à essayer ces logiciels.
Non, les chercheur·euses sont notamment payé·es pour lire des livres, et on ne peut pas se former correctement sur des logiciels professionnels (comme LaTeX, la programmation, etc.) sans lire de livres.
(Seul·es 35 % des devs se forment en lisant des livres, et on me dit souvent que je devrais travailler dans l’informatique, que j’ai déjà de meilleures pratiques que la moitié des sysadmins professionnel·les alors que je suis étudiante en sociologie, ce qui n’est pas forcément très rassurant.)
Je ne connais ni la copine de l’OP, ni son mode de vie, et je serais bien incapable de deviner ses besoins.
Peut-être que la copine de l’OP n’accrochera pas aux flux RSS mais je crois que ça dépend surtout de son mode de vie (pénibilité physique et psychique du travail, capital économique et culturel, etc.) et que l’OP est mieux placé que nous pour le connaître, dans le cas présent on la traite comme un enfant et on nivelle par le bas.
Il est de notre responsabilité de rendre disponibles des matériaux plus accessibles, par exemple en tant que blogueuse on me dit parfois que mon blog est difficile à lire, je dois me renseigner et prendre ça en charge, mais paradoxalement ni de forcer notre entourage à apprendre à utiliser certains outils, ni de l’en présumer incapable.
Alors pourquoi est-ce que les chercheur·euses s’en servent pour travailler ?
Cf. par exemple https://irreal.org/blog/?p=10052 et https://irreal.org/blog/?p=10101.
Tu peux aussi lire ce lien qui parle d’Elfeed, le lecteur de flux RSS d’Emacs, qui donne de bons conseils : https://noonker.github.io/posts/2020-04-22-elfeed/.
T’as le choix entre « fait divers » et « fée diverse ».
Cela dit en passant, le fédivers n’est pas que le protocole ActivityPub, ce n’est pas une définition technique mais plutôt une définition philosophique, basée sur la libre association, la décentralisation, l’anarchie, la solidarité/l’interdépendance, ainsi, bien sûr, qu’une saine méfiance vis-à-vis des médias bourgeois (Twitter, CNEWS, etc.).
Ce serait un peu à l’internet ce que l’imprimerie est aux livres. Ceci dit, je n’ai toujours aucune idée de comment on pourrait le renommer.
Mon chéri en a fait un la semaine dernière, on n’avait plus d’œufs, c’était délicieux.