Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ? écrit par Ploum, Lionel Dricot, ingénieur, écrivain de science-fiction, développeur de logiciels libres.
En effet, ces deux problèmes se distinguent radicalement du nôtre sur un point-clef : Les conducteurs ne sont pas obligés d’adopter le trajet rendu par l’algorithme. Le conducteur de train ne décide pas de détour et les packets de données ne se rebellent pas contre les routeurs mais les conducteurs d’automobiles, eux, sont libres du choix du trajet. Ils souhaitent améliorer leurs trajets mais ils souhaitent aussi une amélioration perceptible. C’est pourquoi ils choisissent intuitivement le trajet optimisé personnellement plutôt que le trajet optimisant le flot sur le réseau routier.
En informant les conducteurs sur l’utilité sociale d’un tel algorithme, on pourrait augmenter son acceptation et voir le flot de véhicule mieux répartis sur le réseau routier. C’est déjà le cas dans une certaine mesure car l’optimisation individuelle pousse les conducteurs à sortir des axes principaux et découvrir les routes secondaires. Le soulagement des routes principales, quand il n’entraîne pas des bouchons à l’entrée des routes secondaires, et une bonne chose du point de vu de la théorie des graphes. C’est une moins bonne chose du point de vue des résidents de ces routes secondaires. La mentalité NIMBY (Not In My Back Yard), vouloir repousser le traffic loin de chez soit ne réglera pas les problèmes de la circulation et pourrait même les exacerber. Néanmoins, si l’ensemble du traffic routier ne peut se concentrer sur des grandes artères, de vrais arguments contre la circulation sur les petits routes existes. citymonitor.ai cite notamment la question de la sécurité routière : On voit moins souvent des jeunes enfants jouer au foot sur le périph’ que dans une rue résidentielle. Dans ces lieux où les usagers de la route sont moins séparés, les accidents entre eux sont plus nombreux.
On arrive finalement à une critique sociale de la route et de la place de la voiture qui j’aurai du mal à transposer à des concepts mathématiques. Il faut réussir à améliorer le trajet de chaque conducteur de véhicule en améliorant le flot routier totale en prenant en compte un grand nombre de paramètres d’optimisation. Seulement les flots automobiles ne sont les seuls à circuler sur le réseau, il existe des flots cyclistes et piétons, qui se concentrent sur certains axes et pour qui un problème de partage du réseau avec le flot automobile peut correspondre à une situation de vie ou de mort. Une circulation automobile fluide mais importante, sans aucun carambolage et accident, n’est pas non plus une situation désirable pour eux. La pollution aérienne, sonore et lumineuse n’est pas plaisante pour les habitants d’un quartier. La solution la plus efficace pour lutter contre elle est la réduction du traffic. Les maires et les habitants de quartier se lancent dans une guerre contre la circulation traversante, celles des voitures qui passent près de eux pour aller ailleurs mais il existe une bonne et une mauvaise façon de le faire :
La bonne favorise le flot des autres modes de transports (piéton, vélo, transport en commun) pour qu’ils prennent l’espace disponible sur cette partie du réseau. Ainsi, la voiture n’ayant plus la place pour circuler optimisera son trajet pour aller ailleurs et s’il n’y a plus d’ailleurs où aller, le flot total de voiture devant diminuer sur le réseau, le conducteur deviendra passager de transport en commun (TC), piéton ou cycliste, continuant ainsi à circuler dans le réseau mais participant à l’évaporation du traffic automobile. La voiture personnelle étant un objet encombrant, la somme des flots d’humain incluant flots de passager, de conducteur, de cycliste et de piéton pourra augmenter sur les réseaux des différents modes de transport à mesure que la place de la voiture circulera.
La mauvaise rallonge et complique le trajet dans les lieux d’où chasser l’automobile. Cependant, ce rallongement des distances s’appliquent aux flots de tous les modes de transports. La marche et le cyclisme perdent en utilité au profit de la voiture qui augmente donc son flot total sur les réseaux de transports augmentant ainsi la saturation des arcs sur lesquels se concentrent le traffic. Le traffic induit compliquera ainsi la circulation des flots automobiles sur le réseau sans pour autant résoudre le problème initial à savoir comment passer d’une optimisation un trajet personnel à un arbitrage entre fluidité du traffic total et trajet individuel ?
En effet, ces deux problèmes se distinguent radicalement du nôtre sur un point-clef : Les conducteurs ne sont pas obligés d’adopter le trajet rendu par l’algorithme. Le conducteur de train ne décide pas de détour et les packets de données ne se rebellent pas contre les routeurs mais les conducteurs d’automobiles, eux, sont libres du choix du trajet. Ils souhaitent améliorer leurs trajets mais ils souhaitent aussi une amélioration perceptible. C’est pourquoi ils choisissent intuitivement le trajet optimisé personnellement plutôt que le trajet optimisant le flot sur le réseau routier.
En informant les conducteurs sur l’utilité sociale d’un tel algorithme, on pourrait augmenter son acceptation et voir le flot de véhicule mieux répartis sur le réseau routier. C’est déjà le cas dans une certaine mesure car l’optimisation individuelle pousse les conducteurs à sortir des axes principaux et découvrir les routes secondaires. Le soulagement des routes principales, quand il n’entraîne pas des bouchons à l’entrée des routes secondaires, et une bonne chose du point de vu de la théorie des graphes. C’est une moins bonne chose du point de vue des résidents de ces routes secondaires. La mentalité NIMBY (Not In My Back Yard), vouloir repousser le traffic loin de chez soit ne réglera pas les problèmes de la circulation et pourrait même les exacerber. Néanmoins, si l’ensemble du traffic routier ne peut se concentrer sur des grandes artères, de vrais arguments contre la circulation sur les petits routes existes. citymonitor.ai cite notamment la question de la sécurité routière : On voit moins souvent des jeunes enfants jouer au foot sur le périph’ que dans une rue résidentielle. Dans ces lieux où les usagers de la route sont moins séparés, les accidents entre eux sont plus nombreux.
On arrive finalement à une critique sociale de la route et de la place de la voiture qui j’aurai du mal à transposer à des concepts mathématiques. Il faut réussir à améliorer le trajet de chaque conducteur de véhicule en améliorant le flot routier totale en prenant en compte un grand nombre de paramètres d’optimisation. Seulement les flots automobiles ne sont les seuls à circuler sur le réseau, il existe des flots cyclistes et piétons, qui se concentrent sur certains axes et pour qui un problème de partage du réseau avec le flot automobile peut correspondre à une situation de vie ou de mort. Une circulation automobile fluide mais importante, sans aucun carambolage et accident, n’est pas non plus une situation désirable pour eux. La pollution aérienne, sonore et lumineuse n’est pas plaisante pour les habitants d’un quartier. La solution la plus efficace pour lutter contre elle est la réduction du traffic. Les maires et les habitants de quartier se lancent dans une guerre contre la circulation traversante, celles des voitures qui passent près de eux pour aller ailleurs mais il existe une bonne et une mauvaise façon de le faire :
La bonne favorise le flot des autres modes de transports (piéton, vélo, transport en commun) pour qu’ils prennent l’espace disponible sur cette partie du réseau. Ainsi, la voiture n’ayant plus la place pour circuler optimisera son trajet pour aller ailleurs et s’il n’y a plus d’ailleurs où aller, le flot total de voiture devant diminuer sur le réseau, le conducteur deviendra passager de transport en commun (TC), piéton ou cycliste, continuant ainsi à circuler dans le réseau mais participant à l’évaporation du traffic automobile. La voiture personnelle étant un objet encombrant, la somme des flots d’humain incluant flots de passager, de conducteur, de cycliste et de piéton pourra augmenter sur les réseaux des différents modes de transport à mesure que la place de la voiture circulera. La mauvaise rallonge et complique le trajet dans les lieux d’où chasser l’automobile. Cependant, ce rallongement des distances s’appliquent aux flots de tous les modes de transports. La marche et le cyclisme perdent en utilité au profit de la voiture qui augmente donc son flot total sur les réseaux de transports augmentant ainsi la saturation des arcs sur lesquels se concentrent le traffic. Le traffic induit compliquera ainsi la circulation des flots automobiles sur le réseau sans pour autant résoudre le problème initial à savoir comment passer d’une optimisation un trajet personnel à un arbitrage entre fluidité du traffic total et trajet individuel ?
Intéressant
Merci d’avoir pris le temps de me lire.